A propos de
L'EGLISE
L’église Saint-Nicolas a été construite en 1820.
Des transformations majeures ont été faites entre 1891 et 1893 sous l’égide de l’architecte renommé Joseph Étienne Malaval de Lyon. Depuis, l’église s’est dégradée et certaines œuvres nécessitent une rénovation.
« Un véritable musée du vitrail français du XIXe siècle »
• Saint-Louis sur le parvis de Saint-Denis, Champigneulle, Bar-Le-Duc, 1880
• La Cène : Jésus et Jean, Bégule, Lyon, 1888
• Saint-Claude portant une chasse, auteur inconnu, milieu XIXe siècle
• Saint-François-d’Assise, Émile Thibaut, Clermont-Ferrand, 1868
• Saint-André, Émile Thibault, 1867
• Saint-Henri Roi de Germanie, Maréchal et Gugnon de Metz, 1846
• La Sainte Famille : Fuite en Égypte, Barrelon et Veyrat, 1859
Et bien d’autres…
Quatre tableaux de maître remarquables
• Le Christ guérissant l’aveugle-né, (classé monument historique) Daniel Sarrabat (1666 – 1748)
• L’adoration des bergers, Henri Houyez, 1626 (classé monument historique)
• Le Christ mourant, Pierre-Charles Jombert (1er prix de Rome en 1772), 1787
• L’adoration des mages, Joseph Vivien, XVIIe siècle
Un orgue de premier plan
L’orgue par MERKLIN-SCHÜTZE EN 1865
A l’origine pour le pensionnat des Minimes à Lyon où il resta jusqu’en 1911, lorsqu’il fût installé à Givors dans cette église St Nicolas.
Cette église possédait déjà un orgue MERKLIN qui lui, fût acquis par la paroisse de St André-le-Bas à Vienne où il se trouve toujours. L’orgue actuel de Givors, resté longtemps sans organiste, ne fut doté d’une soufflerie électrique qu’en 1930 et de ce fait, n’a connu aucune transformation depuis sa construction. Un relevage a été effectué en 1941 par Merklin-Khun.
Classé monument historique en 1986, il sera restauré par la maison HAERPFER-ERMAN en 1992 et inauguré le 8 octobre 1993 par Louis Robillard.
Une architecture atypique
Un style, un langage, un message
Un style éclectique, celui du XIXe siècle : une synthèse romantique avec une personnalité propre :
• un retour à l’Antiquité avec des apports grecs et romains donc néoclassiques, dont les trois styles de chapiteaux grecs,
• un retour au Moyen âge avec ses allures de cathédrale romane aux piliers massifs et ses grandes verrières néo-gothiques,
• l’attrait de l’Orient byzantin, d’après certains,
• une influence sulpicienne donc classique au niveau de la façade, à l’image de ses deux modèles, l’église cathédrale Saint-Vincent de Macon et l’église Saint-Sulpice de Paris.
Un plan original
Au sol : plan basilical préroman tel celui de la basiliqus romaine, bâtiment civil. En élévation : plan type occidental chrétien avec transept, en forme de croix latine